Ce rhum Montebello est issu de la récolte de l’année 2002. Il a vieilli pendant 10 ans en fût de chêne avant d’être réduit à 42° et embouteillé.
La note de dégustation de Nico
Le nez s’ouvre sur des arômes puissants, fondus dans un alcool très doux. Ces notes un peu organiques et animales sont très capiteuses et évoquent un rhum profond, très mûr. Le côté pâtissier des rhums de la maison est bien là, mais il est dépassé par quelque de plus sauvage.
L’aération tempère ce côté démesurément tropical, en amenant un boisé plus familier. La cire d’abeille imbibe le chêne toasté, duquel s’écoule un caramel teinté de cuir et piqué d’épices. Le végétal du rhum agricole est lourd de fruits exotiques séchés.
La bouche est savoureuse et douce, les arômes un peu fous rencontrés au nez sont entré dans le rang et servent une jolie complexité. La texture est fluide, tout juste mise en relief par quelques épices. Le chêne blanc et ses tanins fondus se mettent en avant en milieu de bouche, parés de leurs notes de vanille et de coco, puis le rhum agricole reprend ses droits. Les fruits exotiques et les végétaux semblent un peu résineux, mais la douceur du rhum fait qu’ils ne s’accrochent pas trop au palais.
La finale revient sur les arômes les plus lourds, avec des noyaux macérés dans une eau-de-vie rustique.
« Un rhum lourd et fourni, avec une typicité pâtissière nourrie d’arômes plus sauvages… »
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