Tricentenaire est un assemblage complexe de différents rhums de Martinique (AOC donc pur jus de canne) et de Guadeloupe (jus de canne et traditionnel de mélasse).
Les rhums, âgés entre 6 et 13 ans à l’arrivée dans les chais, sont d’abord transférés dans des fûts de chêne français ex-cognac de 300 litres où ils vieillissent encore 2 à 4 ans à une température variant entre 19° la nuit et 40° le jour (le chai est tourné vers la montagne, à l’abri des alizés).
Un premier assemblage est ensuite réalisé dans des foudres, ex-cognac également, pour une homogénéisation pendant 8 semaines. Puis un second assemblage est réalisé – toujours en foudres ayant contenu du cognac – pour obtenir A 1710 Tricentenaire qui séjourne ensuite de nouveau dans des fûts de 300 litres pour 8 semaines supplémentaires. Le tout est ensuite mis au repos pendant 3 mois avec une éventuelle légère réduction à l’eau de Volvic.
Enfin, l’embouteillage est réalisé après une filtration à température ambiante.
La note de dégustation de Nico
Au nez, c’est un verger ensoleillé qui s’ouvre devant nous, avec des fruits mûrs mais pas forcément très exotiques (abricot, pêche, melon…). On distingue un rhum plutôt léger, finement vanillé, avec une certaine fraîcheur fruitée.
Les tanins se renforcent avec le temps, avec une puissance contenue, chargée de pruneaux, de cerises, de caramel et de poivre doux. Une jolie complexité s’est installée, le rhum se plait dans ce bain épais de boisé fondu et très parfumé.
L’entrée en bouche est boisée et épicée, avec le grain du chêne qui frémit et qui pétille. On secoue un peu tout cela sur le palais, la robe boisée tombe, et ce sont de jolis noyaux qui apparaissent. Ils délivrent un jus gourmand et un peu crémeux de fruits confits, de pruneaux, d’amandes douces, de cerises. Les tanins qui s’extirpent sont fumés et légèrement astringents, ce qui forme une texture assez contrastée mais au final plutôt équilibrée.
La finale s’étire sur les tanins fondus, avec un poivre qui permet de conserver l’allure.
« Un rhum équilibré qui attend d’être en bouche pour révéler sa gourmandise… »
Thierry DUFOUR
Goût intense qui peut surprendre par sa puissance mais qui s'adoucit rapidement pour faire apparaître de la douceur qui reste longtemps en bouche.
Globalement un bel équilibre dans le mélange des différentes années le composant et une forte dominante boisée.
Brillante et lumineuse, sa robe acajou est agrémentée de reflets dorés.
marc poloce
LIVRAISON RAPIDE
PRODUIT TRES BIEN EMABALLE