Depuis leur distillerie du 10ème arrondissement de Paris, les frères Julhès ont élaboré ce rhum à partir de sirop de batterie, concentré de pur jus de canne cuit obtenu par évaporation.
Le rhum obtenu a vieilli brièvement dans 3 petites barriques Seguin Moreau, tonnellerie réputée détenue par la maison de cognac Rémy Martin.
La note de dégustation de Laurent
Sa robe est transparente aux reflets dorés.
Au nez, c’est expressif et original et l’on peut détecter plusieurs familles d’arômes. C’est dans un premier temps la poire et le bonbon anglais qui se font sentir. Puis le poivre, des notes florales ainsi que d’agrumes apparaissent. L’alcool est présent.
En bouche l’attaque est légèrement sucrée mais devient rapidement plus sèche et marquée par l’alcool. On retrouve les caractéristiques du nez, avec des arômes floraux et fruités, ainsi que ce côté bonbon. La légère note poivrée est toujours présente.
La finale est longue et marquée par le litchi et encore une fois le bonbon anglais. Après quelques instants c’est la fleur d’oranger qui vient en force et domine.
THIERRY EVRARD
NICKEL. RIEN A SIGNALER...