Cette cuvée créée en 2012 est un assemblage des deux millésimes 2002 et 2004. Il s’agit donc d’un rhum ayant vieilli en moyenne 9-10 ans dans les foudres et les fûts de la célèbre distillerie Neisson, reconnue pour ses rhums de très grande qualité.
La note de dégustation de Nico
Au nez, la patte de la maison Neisson et son boisé particulier sont immédiatement identifiables. Ce boisé est à la fois riche et épicé, toasté et fondu, et teinté d’arachide. Il évolue sous nos narines avec classe et douceur. Un petit peu d’abricot sec, puis il poursuit avec les fruits à coque réduits en une poudre encore grasse et humide. Ce nez est bien plein, avec ce boisé épais et gorgé de fruits exotiques en fermentation. Il y a aussi un petit quelque chose de terreux, avec de la noix, c’est délicieux.
Avec le temps et quelques mouvements dans le verre, le rhum s’amplifie et se détend, libérant des fruits secs et d’autres fruits plus exotiques et très mûrs. Il a une belle tenue et se matérialise en une crème brûlée épicée à la fève tonka. Il continue d’évoluer après de longues minutes et peut aussi se faire franchement fruité (banane) et vanillé. Il mérite que l’on prenne le temps de l’admirer.
L’attaque en bouche est douce et fondante, sur le cacao et la cacahuète. La canne est délicieusement boisée et enrichie de fruits à coque fondus et de tabac qui donnent une sensation massive et une texture poudreuse et épaisse.
En finale, le rhum se retire lentement sur un boisé résineux et des arômes lourds de fruits exotiques passés.
“Il ne s’agit pas d’un rhum qui part dans tous les sens, il se concentre sur ce que Neisson sait faire de mieux, et ce pour le meilleur…”
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