Le Galabé est un jus de canne concentré. C’est un produit traditionnel réunionnais qui a été ici fermenté puis distillé à Paris par les frères Julhès.
Cette version du rhum de la distillerie du Xème arrondissement de Paris est davantage réduite que les précédentes puisqu’elle titre 43°.
La note de dégustation de Nico
Au nez, attention OVNI. C’est un profil très particulier, très végétal et épicé mais aussi vif et acide qui ferait pencher vers un Gin par exemple. Ce nez est intense et agréable, herbacé et très frais. On note un peu d’artichaut alors qu’on le sent plus en profondeur, ainsi que du gingembre frais. Puis il devient très citronné, on visualise bien le zeste ainsi que la pulpe. Il faut prendre un peu de temps pour laisser passer la surprise de ce nez unique et se rendre compte de la superbe complexité de ce rhum. La réglisse est prise par le tourbillon de fraicheur qui éclabousse maintenant quelques touches de menthol.
Les arômes se suivent et ne se ressemblent pas, mais cela ne donne pas l’impression d’un brouillon, tout s’enchaine de façon progressive et fluide. Nous avons maintenant un boisé fin, qui encadre les notes de fermentation et qui les dore à l’or fin. On parle maintenant d’un rhum parfumé, les arômes se projettent bien en dehors du verre. On entre ensuite dans un registre plus végétal, avec de la bruyère, des fleurs séchées et des aromates.
La bouche est monopolisée par le gingembre, la sensation est très douce et soyeuse, on ne décèle aucune trace d’alcool. Celui-ci est formidablement intégré, c’est assez impressionnant. Bien que le gingembre soit vraiment fort et clair, quelques notes végétales assez gourmandes comme la réglisse et le cola viennent enrichir la palette.
La finale reste sur un gingembre confit aux pointes poivrées.
“Un rhum très original, de par sa matière première et l’étonnante complexité des arômes qu’il développe…”
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