Cette “perle rare” est un rhum blanc bio pur jus de canne et monovariétal (une seule variété : la canne bleue) réalisé par la jeune distillerie martiniquaise A 1710.
La parcelle sur laquelle a poussé la canne se trouve juste à côté de la distillerie du Simon. La récolte et la distillation ont eu lieu en 2017.
La longue fermentation de 5 jours (contre 2 ou 3 habituellement pour les rhums de Martinique) a permis de libérer tout le potentiel aromatique de la canne. La distillation s’est ensuite opérée dans un alambic en cuivre.
Il s’agit d’une édition limitée à 980 bouteilles. Chaque bouteille est numérotée sur la contre-étiquette (visible sur cette fiche produit en faisant “tourner” la bouteille avec le bouton 360°).
Ce sont les dernières bouteilles. Il y a eu une inflation sur le prix du fait de la qualité exceptionnelle et de la rareté (nous avons nous-même acheté ce dernier lot au prix fort).
La note de dégustation de Nico
Le premier nez nous emmène tout de suite dans un autre monde. La canne est généreuse, opulente, tropicale à souhait. Ce rhum massif nous enrobe d’une seule vague et se présente avec une plénitude qui monopolise l’attention tout en caressant les sens. Les fleurs exotiques sont capiteuses et veloutées, les fruits sont gorgés de soleil, la canne est gonflée de sucre.
L’aération fait souffler un air frais chargé d’agrumes et de canne, puis lorsque le vent retombe, le rhum se fond en gourmandise moelleuse. La canne est naturelle et sucrée, à peine cuite, elle est presque briochée. Que de douceur, mais avec un rhum qui montre toujours un front massif et radieux. Le poivre amène juste ce qu’il faut de piquant et agrémente le profil.
En bouche, le rhum suit la même trame qu’au nez. C’est-à-dire qu’il envahit massivement le palais, mais en y déposant un tapis de velours bien souple. Le poivre se parfume de notes florales allant de la rose à la bruyère, pour glisser vers un végétal presque médicinal. On trouve ensuite une lourdeur que l’on n’avait pas imaginée au nez, avec une touche iodée de saumure d’olive, et même quelque chose d’animal.
La finale revient sur une canne ronde, à mâcher, on a fait le tour et on est ravi.
« Un beau coup de cœur pour cette eau-de-vie de canne à la puissance parfaitement réglée… »
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