Brugal 1888 Gran Reserva est d’abord vieilli pendant 6-8 ans en fûts de chêne blanc américain, puis pendant 2 à 4 ans supplémentaires dans d’autres fûts, de chêne encore, mais ayant cette fois-ci contenus auparavant du Sherry espagnol.
La note de dégustation de Nico
Résumé : boisé – équilibré – coco – épicé mais léger en bouche
Le nez est franc et boisé, mais une sensation d’équilibre se dégage d’emblée. Ce boisé est teinté de caramel et de mélasse, des arômes simples et classiques, qui ne sont pas perturbés par une sensation de sucrosité ou d’alcool. Ce dernier est bien intégré, il s’accompagne d’un petit côté solvant qui donne une impression de concentration et qui imprime bien les arômes. Classique, donc, mais pas nécessairement trop léger. Le nez s’ouvre sur des notes plus rondes de coco, le boisé se fond en confiture de lait parfumée aux écorces d’orange et aux épices douces (cannelle).
En étalant le rhum sur les bords du verre, il devient plus aérien et floral, puis ce sont les fruits à coque qui se détachent cette fois. On peut dire que c’est un « ron » plutôt agréable et équilibré, moelleux mais pas sucré. La coco devient maintenant une constante et revient à chaque fois que l’on repose le nez sur le verre.
En bouche, la texture est légère, l’attaque est surtout marquée par un boisé très toasté qui s’empare très vite des papilles. Cette entrée en matière est droite et franche, le boisé dirige les opérations, bientôt appuyé par un poivre piquant et savoureux. Cette phase plutôt vive étant passée, on retrouve vite un caractère léger et même un peu aqueux. Le rhum glisse et reste en surface malgré le bois et le poivre qui continuent de fourmiller sur la langue pour la parsemer de notes fumées de mélasse et de caramel.
En finale, c’est ce côté fumé d’un bois très fortement toasté qui restera, ainsi que des notes de vanille en toute fin.
“Un rhum Latino simple, honnête et bien équilibré, un travail subtil sur le vieillissement…”
Yann
rhum un peu sec à mon goût