Compagnie des Indes Boulet de canon nº7 46°

Comme chaque édition, Compagnie des Indes Boulet de canon nº7 est placé sous le signe de l’innovation.

L’objectif de la série “Boulet de canon” est d’associer le rhum à des arômes fumés. En particulier, celui du n°7 est d’évoquer l’odeur de poudre qui flotait dans les cales des navires de la British Navy.

Pour y parvenir, du rhum vieux du Panama est infusé de jujubes fumés (dates japonaises séchées à la fumée de bois), de clous de girofle, de poivre rose, de bois de gaïac (bois exotique très dur que l’on trouve notamment aux Antilles et au Venezuela) et d’autres ingrédients secrets…

La note de dégustation de Nico

Le nez de ce rhum part à la rencontre de la famille des spiced. Comme sur un étal de marché quelque part en Asie, toutes les épices sautent aux narines comme on imagine qu’elles pourraient nous sauter aux yeux. Ce nouveau voyage au pays du fumé est extrêmement exotique et évoque une gourmandise très culinaire.

L’aération laisse davantage de place au bois et au poivre. C’est cette épice qui tire son épingle du jeu et qui a l’occasion de déployer des arômes complexes, subtils et gourmands. Elle s’offre les services d’un bois exotique ciré, le voyage n’est pas terminé.

La bouche est équilibrée, d’abord doucement épicée, puis nettement envahie par un bouquet d’épices réconfortantes. La première sensation est presque végétale, avec des épices précises et un peu vertes. Puis une phase résineuse et médicinale entre en scène, avec un chaud / froid camphré. Le poivre réclame enfin sa place et détaille son enveloppe presque boisée, son cœur très savoureux et sa saveur persistante.

La finale continue de développer ce poivre exotique en faisant voyager notre esprit.

« La Compagnie des Indes nous emmène en voyage vers un de ses comptoirs à épices, elle n’a jamais aussi bien porté son nom… »