Ce rhum a été distillé en février 2003 au sein de la seul et unique distillerie de l’île : Trinidad Distillers Limited (qui produit également Angostura). Il a été embouteillé 15 ans plus tard, en mars 2018.
Chaque bouteille est numérotée.
La note de dégustation de Nico
Le nez s’ouvre sur un bonbon enrobé de sucre glace. Les fruits rouges veloutés sont agrémentés d’une gourmandise supplémentaire de vanille, pour un profil très facile et accessible. Mais par la porte de derrière, la cire d’abeille imprègne le bois, comme un vieux planché ciré.
Avec l’aération, on note encore plus de rondeur. Les fruits rouges sont toujours veloutés et maintenant très sucrés. L’aspect bonbon est définitivement en place, mais comme au premier nez, on distingue une facette plus sérieuse, fumée cette fois.
L’entrée en bouche est douce et détendue, avec de la vanille et de la fraise, mais sans la sensation d’avoir un rhum trop rond ni trop gras. Les notes plus robustes du nez s’expriment maintenant pleinement : on entre dans un registre plus industriel, avec de l’huile de moteur et un goudron sec. La pâte de coing rejoint le caramel très cuit pour se fondre en un joli miel chargé en caractère.
La finale est parfumée de fraises dans un premier temps. Elle est aussi un peu oxydée, avec des noix, noix de pécan et châtaignes grillées.
« L’apparence assez bonbon de ce rhum cache en réalité un caractère bien trempé… »
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