Pour cette 4ème édition de la série La Dame Jeanne, Guillaume Ferroni a choisi un rhum qui provient d’une distillerie unique et non un assemblage de rhums en provenance de plusieurs distilleries comme pour les éditions précédentes.
La distillerie est tenue secrète par Guillaume mais ce qu’on sait c’est qu’il s’agit d’un rhum agricole (donc pur jus de canne).
Une fois “importé” à Marseille, le rhum a séjourné dans des Dame Jeanne ouverte pendant 8 mois pour se reposer et s’oxyder sous le climat de Provence.
La note de dégustation de Nico
Au nez, voici un rhum agricole frais, un peu acide et citronné, sur le zeste de combava et l’orange. La canne est aérienne et rafraîchissante, elle diffuse une lumière froide et intense, à la limite du minéral et de l’iode. Plus profondément, on décèle des notes plus terreuses et truffées, signes d’une bonne fermentation et d’une volonté de traduire un terroir.
Avec un peu d’aération, le nez garde le cap et file toujours aussi droit. Les notes citronnées se font plus acidulées, puis elles disparaissent et laissent une canne au naturel, simplement agréable et équilibrée.
En bouche, on trouve une attaque très ronde, sur la canne et les aromates. Les agrumes commencent ensuite à ciseler le profil, puis traversent le palais en un éclair, étirant le rhum dans leur sillage. La canne retrouve de son moelleux végétal par l’intermédiaire du poivre et des fleurs, tout en gardant sa trame citronnée.
La finale continue sur le citron et son zeste, avec un poivre frais et léger.
« Un rhum avec de l’âme, rafraîchi par l’air de la mer, sur une côte bordée de citronniers… »
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