Gin Juillet édition confinement est une nouvelle folie de Guillaume Ferroni. Pendant l’épidémie de Covid 19 et le confinement qui a suivi, il a confié tout le stock d’alcool prévu pour son Gin Juillet aux pharmacies de la région, afin de préparer du gel hydroalcoolique. Suite à cela, n’ayant pas l’intention de rester les bras croisés, il a trouvé un moyen de mettre à profit ce moment d’isolement.
Grand passionné de spiritueux et de cocktails, il a au cours des années réalisé de nombreuses expériences de distillation. Cela a donné lieu à de multiples eaux-de-vie, de cardamone, de carvi, de fenouil, d’encens… Il a aussi redonné vie à des liqueurs oubliées, comme l’eau de pucelle, l’eau des carmes, tout en distillant ses propres rhums, gins et bitters.
Il a donc décidé de redistiller les différents échantillons de ses essais passés, afin de confectionner un alcool qui servira de base à ce gin unique. Ce dernier a été complété de restes d’alcool de blé Bio utilisé pour le gin Juillet, ainsi que de rhum. Ainsi, 45 alcools différents entrent dans la recette !
Mais ce n’est pas tout ! Les fruits habituels du Gin Juillet étant indisponibles, Guillaume a rassemblé un bouquet d’aromates du jardin du château des Creissauds. L’hysope, le laurier, la myrte, le romarin, la camomille sauvage, la marjolaine, la mélisse, entre autres, entrent également dans la composition.
Le tout a été distillé dans un ancien alambic chauffé au bois, les livraisons de gaz étant difficiles en cette période. Ce recyclage extraordinaire a donc donné lieu à un spiritueux complètement fou, représenté par cette pièce de jeu d’échecs. Encore un témoin de la malice et du génie de Guillaume Ferroni !
La note de dégustation de Pauline
Un nez tout simplement exubérant. D’abord floral, il évolue sur la mélisse, la cardamone, une pointe de réglisse aussi.
Un côté lait d’amande apparaît.
La bouche est équilibrée, son déroulé aromatique est clair. Des notes végétales, quasi médicinales puis florales, puis réglissées pour une finale anisée.
La note de dégustation de Nico
Au nez, toute la fraîcheur des agrumes du sud de la France s’offre à nous, avec des feuilles de citron, des écorces et de la pulpe de pamplemousse, des fleurs intensément aromatiques. La baie de genièvre apporte son amertume avec une belle justesse, pour un profil extrêmement rafraîchissant.
En bouche, les agrumes mènent également la danse, avec un citron jaune qui se décline sous toutes ses formes. La fraîcheur est toujours aussi réjouissante, et le poivre du Sichuan ainsi que les baies de genièvre ne sont pas là pour le contredire.
« Un gin très frais, porté sur les agrumes, une belle invitation au gin-to estival… »
En cocktail
Retrouvez le Gin Juillet Edition Confinement dans notre recette du Negroni.
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