Hee Joy Origins est un assemblage de rhums de tradition anglaise qui viennent de 3 pays reconnus pour la qualité de leurs rhums : La Jamaïque pour la puissance (40% de l’assemblage), Trinidad & Tobago pour l’intensité des arômes (40%), et le Guyana pour la complexité (20%). Chacun des rhums vieilli d’abord entre 3 et 5 ans dans son pays d’origine, en fût ex-bourbon (pour le rhum Jamaïcain), ou en fût de chêne américain déjà utilisé ou neuf (pour les 2 autres).
Les fûts sont ensuite importés en France dans la région de Cognac (en Grande Champagne pour être précis). Les rhums y sont réduits pour atteindre 40°, assemblés, puis affinés dans des fûts de chêne ayant contenu du cognac pendant plus de 20 ans.
La note de dégustation de Nico
Le nez de ce rhum joue plutôt la carte de la douceur. La vanille donne le ton avec une impression de rondeur, les épices douces caressent les narines. On note aussi une certaine sucrosité et même un côté acidulé avec une pointe de cerise. Les écorces d’orange donnent un peu d’amplitude et de souffle mais le fait qu’elles soient bien confites les maintient dans une certaine réserve. On aperçoit un caractère un peu plus sec et peut-être végétal mais il va falloir que le rhum s’ouvre un peu plus pour commencer à parler.
L’aération dévoile brièvement un côté un peu fumé, avant de revenir à un profil plus classique fait de vanille et de caramel. C’est un nez assez simple finalement, avec un pain grillé un peu fariné, du type pain sans levain. Le côté végétal et sec entre-aperçu plus tôt est bien au rendez-vous, il s’exprime maintenant sous forme d’herbes aromatiques séchées.
C’est ce caractère plus sec que l’on retrouve d’abord en bouche. Le caramel est plutôt noir et le boisé tannique saisit les papilles. Le rhum a attendu la mise en bouche pour s’exprimer pleinement. Quelques fruits exotiques bien mûrs d’abord, puis une bonne vague de pruneaux et un bâton de réglisse bien juteux viennent secouer ce paysage que l’on croyait endormi. Les raisins secs font ensuite la synthèse entre les fruits mûrs ou confits, le végétal et le boisé.
La mélasse aussi a attendu le dernier moment pour s’exprimer, elle occupe la bouche lors de la finale avec son côté café et réglisse.
Christophe Rumeau
Intéressant,
Ed Calipel
Pas encore goûter
romain
Couleur : acajou
Au nez , on ressent directement l'influence du fut de cognac. On ressent des notes de miel, de fruits jaunes, de mélasse, un boisé élégant et de cire.
En bouche, c'est très rond et simple. En outre, c'est en cohérence parfaite avec le nez.
La finale est chaleureuse et longue, sur le miel et le sirop de canne.
C'est un rhum simple qui se boit très bien. Je trouve que ça manque de puissance et de complexité.