JM Jungle Macouba rhum blanc 51,2°

JM Jungle Macouba rhum blanc est une bouteille collector en édition limitée.

JM a décidé de remplacer cette référence par JM Joyau Macouba qui est désormais millésimé (le premier de la série est un millésime 2017).

Distillé à partir du jus de la canne fraîchement récoltée dans les environs de la distillerie JM située tout au nord de la Martinique, il offre un équilibre entre les différents arômes que l’on peut attendre d’un bon rhum blanc agricole : le côté floral (fleur d’oranger), le côté fruité (zest de citron vert, litchi et banane), le côté végétal (les arômes de canne fraîche) et les épices (poivre, baies roses).

La note de dégustation de Nico

Le nez de ce rhum est d’abord végétal et floral. Puis il commence à descendre vers le pied du « roseau à sucre ». La bagasse d’abord (écorce et fibre de la canne déchiquetée), puis un côté terreux mais très doux à la fois. La canne s’exprime pleinement après quelques secondes, elle est très naturelle. Ce nez est assez vif, avec également du fruit et une légère pointe métallique. Avec un peu de repos, il devient plus moelleux, on va vers une eau-de-vie de canne gourmande, à mâcher.
On secoue un peu le verre, et c’est le sucre qui ressort, à la manière d’une confiserie ou de sucre candy. Il s’agit bien de sucre de canne, cette dernière revient puissamment. Les fruits rouges et le poivre viennent compléter un tableau complexe.

L’attaque en bouche est ronde, sur une bagasse sucrée, presque confite. Le poivre, plus sec, amène de l’équilibre. Quelques notes de fermentation plus tard, la canne dirige la dégustation. Elle est bien pleine, toujours très naturelle, et toujours accompagnée d’une petite touche cuivrée. Une légère sensation salée nous amène vers la finale.

Cette finale est plutôt minérale, quoiqu’un peu fruitée. Les notes de fermentation restent en bouche comme pour laisser une trace, un souvenir de cette dégustation.

“Un rhum blanc intéressant qui sait rassembler la rondeur, la rusticité et la fraicheur de la canne au naturel…”