La distillerie Longueteau élabore des sélections parcellaires, c’est à dire des cuvées réalisées à partir d’une sorte de canne cultivée sur une parcelle précise de terrain. Les caractéristiques de chaque parcelle donnent aux cuvées des arômes particuliers.
C’est de la canne bleue qui a été cultivée sur la parcelle n°4. C’est une parcelle située en bord de mer, donc dans un environnement sec et salin.
Ce rhum a été distillé en 2018.
La note de dégustation de Nico
Au nez, c’est une canne pure et poivrée qui vient à nous de manière plutôt franche. Le rhum évolue dans un registre rondement végétal, avec un bâton de canne à sucre bien tendre et sucré. Le tout est soutenu par une pointe de réglisse et une légère amertume de zeste de citron vert.
L’aération amène nettement plus de vivacité. La canne se fait plus robuste, plus dure, son écorce est plus évidente et épaisse. Les notes d’agrumes sont alors plus volontaires, et le poivre s’efface au profit de la bagasse. On arrive alors à un rhum plus floral, qui n’est pas plus léger pour autant, mais au contraire vivement aromatique.
La bouche est vive, puissante, avec une écorce solide et poivrée qui contient un jus de canne intense et vibrant. Le rhum mobilise les papilles, fait saliver, puis déverse un jus de citron tout aussi ferme. Les épices assez fortes sont avant tout représentées par le poivre.
La finale est plutôt légère, le rhum s’efface avec une sensation de netteté et de pureté.
« On reconnaît le terroir déjà présenté par la distillation de 2016, avec ce nez très naturel et gourmand, mais on découvre aussi un côté beaucoup plus vif… »
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