Jusqu’au XIXe siècle, la Guyane anglaise comptait des dizaines de distilleries qui approvisionnaient généralement les navires anglais voguant au large de l’Amérique du Sud.
Dans les années 80, suite à l’indépendance du pays, une campagne de nationalisation ramena le nombre de distilleries à trois. Celles-ci récupérèrent les installations de celles qui avaient disparu. Depuis le début des années 2000, seule la distillerie Diamond est encore en activité, après avoir hérité des meilleurs alambics du pays.
Mezan Guyana Diamond 2002 a été obtenu à partir de la fermentation de la mélasse locale ensuite distillée dans une déclinaison de l’alambic traditionnel Savalle à quatre colonnes. C’est finalement au moment jugé opportun après un vieillissement en fût de chêne que l’embouteillage a été effectué par Mezan.
La note de dégustation de Laurent
Sa robe est paille.
Au nez, c’est à la fois fin, intense et complexe. Nous avons un très bel équilibre entre fruits mûrs (entre autre banane), esters et boisé. L’ensemble est très gourmand.
En bouche, c’est plus sec que ce que le nez nous laissait supposer. On retrouve le boisé qui devient de plus en plus sec mais ce sont ici les agrumes aux épices qui dominent. On est sur un profil moins gourmand qu’au nez, mais tout aussi équilibré.
La finale est longue et sèche sur un boisé qui devient légèrement astringent. Des notes de coco se font sentir.
Louison
Un côté légèrement fumé qui se dissipe petit à petit pour des notes épicés. Un produit complexe qui fait penser à certains whisky.