C’est au Château des Creissauds que Guillaume Ferroni fait revivre des spiritueux qui étaient en vogue au siècle des Lumières, à partir de recettes dénichées dans des livres anciens.
Si le ratafia est une boisson réalisée à partir de fruits macérés dans de l’alcool, la recette marseillaise du ratafia contient du vin rouge.
Le ratafia de Guillaume Ferroni est donc fait à partir de fruits rouges (fraises, framboises, cerises) macérés dans un assemblage de vin rouge, d’alcool et de rhum, et agrémentés de différentes épices (cannelle, girofle, muscade, coriandre). Du sucre est ajouté, mais beaucoup moins qu’à l’époque !
La note de dégustation de Nico
Au nez, on découvre un profil végétal doux et amer, dans le pur style des amaros italiens. Les épices prennent rapidement le dessus, la cannelle en tête, ainsi l’on flirte ensuite avec le style spiced rum, épicé et sucré. Ce ratafia prend également des airs de vin chaud ou même d’hypocras. Les fruits se fondent dans cet ensemble, qui semble de plus en plus rond et acidulé à mesure que le temps passe.
La bouche est douce mais pas vraiment sucrée, et les tanins du vin et des fruits apportent tout de suite une mâche des plus gourmandes. Tous les ingrédients ont pris place, la cannelle et les autres épices sont fondues et s’épanouissent tout en couleurs.
« Un apéritif tout à fait gourmand et savoureux, que l’on peut aussi facilement imaginer en cocktail… »
julien rayssac
Une parfaite harmonie pour un ratafia de valeur