Ce rhum traditionnel de mélasse distillé en septembre 2009 dans une petite distillerie des Fidji a vieilli moins d’un an sur place avant de rejoindre l’Europe pour un vieillissement continental de plus de 7 ans supplémentaires. Il a finalement été réduit au “Navy Strength”, c’est à dire à 57,18°, avant sa mise en bouteille.
Il s’agit d’un rhum limité en tout et pour tout à 4 fûts, c’est pourquoi nous en limitons la vente à 1 exemplaire par commande et par client.
La note de dégustation de Nico
En bref : fruits très mûrs – cuivré –élégant – intense – végétal – cerise – liqueur amande – raisins secs
Le nez s’ouvre sur un sirop de canne caramélisé surprenant, mais qui n’est cependant pas dénué de fraicheur. Très rapidement, on trouve les marqueurs des rhums de mélasse fermentés assez longuement: les fruits très mûrs, un côté crémeux et une pointe cuivrée. Ici, ces caractéristiques arborent une certaine élégance et une certaine retenue.
L’aération permet au rhum de gagner sensiblement en intensité, sans se départir d’une indiscutable classe. On a tourné le bouton de façon sûre et régulière, n’occasionnant aucune dissonance. L’harmonie de ces arômes pourtant puissants n’est pas du tout perturbée, ce qui nous offre un profil que l’on prend plaisir à contempler, l’esprit tranquille et reposé. L’équilibre entre les fruits bien mûrs, mais bien vivants, le miel, le végétal et la petite touche de vanille semble intouchable.
En bouche, l’intensité monte encore d’un cran. Le rhum est droit, toujours pas perturbé ni pollué, il suit une courbe ascendante parfaitement régulière. Les fruits exotiques sont innombrables, ils sont soulignés par le noyau de cerise, l’amande pâtissière, les raisins secs, puis bientôt la levure, le tabac, le thé… La puissance est parfaitement réglée, le profil est clair et précis, quelle maitrise !
En finale, le cuivre côtoie le noyau et le pruneau dans une vieille eau-de-vie de fruits. Des notes gourmandes et pâtissières persistent un moment.
“Ce rhum propose un profil bien connu, entre la Jamaïque et Port Mourant, sans le côté sauvage mais avec une maitrise rarement rencontrée dans ce style…”
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