Depuis quelques temps sur notre blog, vous retrouvez une série de cocktails tous plus alléchants les uns que les autres, avec de superbes photos et des recettes détaillées. Il est tout à fait possible de les réaliser facilement vous-même. Il suffit juste d’être un minimum équipé. Voici un donc un petit guide des outils à posséder et des alcools de base, afin de constituer votre premier bar maison !
Tout ce matériel cocktail est disponible sur le site, il n’y a plus qu’à se lancer 😉
Le shaker
L’accessoire le plus emblématique du barman est bien entendu le shaker ! Composé de deux timbales (« tins »), il sert à frapper les boissons avec de la glace pour les rafraîchir rapidement.
Il s’accompagne d’une passoire adaptée, que l’on appelle Strainer. Elle sert à filtrer le cocktail en laissant les glaçons et les autres éléments solides dans le shaker.
Il existe 3 types de shaker :
– Boston en 2 parties, avec parfois une grande tin en verre.
– Cobbler en 3 parties, avec un petit bouchon et passoire intégrée, très utilisé au Japon ou par les amateurs.
– Shaker « parisien » ou « continental » en 2 parties ajustées parfaitement en une seul pièce.
Pour faire un cocktail au shaker, on remplit la grande tin de glaçons, et la petite, des ingrédients du cocktail. On verse le contenu de la petite tin dans la grande. Puis on referme le shaker. Pour le shaker Boston, un peu de travers, pour que ce soit bien hermétique, sinon il risque d’y avoir des dégâts… On secoue énergiquement pendant une dizaine de secondes. On ouvre le shaker, on place le strainer sur le dessus, et on verse dans le verre.
Parfois, on précise de faire une double filtration. Cela consiste à utiliser une petite passoire fine en plus du strainer.
Le verre à mélange
Certains cocktails se préparent directement dans le verre, comme le gin tonic ou le mojito. Dans ce cas on n’a pas besoin d’instrument particulier, si ce n’est une cuillère à mélange (barspoon) qui facilite grandement la tâche. Au passage, précisons que cette barspoon peut aussi servir de doseur de précision, car elle contient en général 5ml.
D’autres encore se préparent dans un verre à mélange, qui s’accompagne alors d’une barspoon, et idéalement d’un Julep Strainer, une passoire adaptée au verre à mélange. Sachez que l’on peut aussi utiliser la grande tin d’un shaker en guise de verre à mélange, auquel cas le Strainer normal suffit.
Pour faire un cocktail dans un verre à mélange, on remplit le verre au 2/3 environ avec de la glace. On verse ensuite les ingrédients, puis on remue (« stir ») la préparation à l’aide de la barspoon. Après quelques tours de cuillère, le verre commence à givrer, il est alors temps de filtrer le cocktail grâce au Julep Strainer.
Le doseur
Il existe un autre accessoire, un peu plus discret mais tout aussi important : le jigger. Ce petit doseur permet de suivre une recette à la lettre, et de respecter son équilibre subtil. Il est le plus souvent équipé de deux contenances (2 et 4cl par exemple), et facilite vraiment les choses au moment de doser. C’est clairement un accessoire indispensable.
À la liste des accessoires que l’on recommande vivement, on retrouve aussi le presse agrumes manuel, efficace et rapide, ainsi que le pilon (pour écraser les feuilles d’aromates notamment).
Les verres
Cela peut paraître idiot, mais on imagine mal un mojito dans une coupe ou un gin tonic dans un verre à moutarde. Selon le type de cocktail que vous préférez, il peut donc être intéressant de s’équiper de quelques verres adaptés.
Le verre highball se prête très bien aux long drinks, c’est à dire aux cocktails allongés (avec du soda, de l’eau ou du jus de fruit) comme le mojito, le collins etc.
Le grand verre tulipe est dans le même esprit, mais son esthétique se prête traditionnellement aux cocktails tropicaux comme la Piña Colada.
La coupe et le verre à Martini conviennent quant-à eux davantage aux shorts drinks, des cocktails plus courts et puissants. C’est le cas du Daïquiri ou du Manhattan.
Le tumbler est plutôt prévu pour les short drinks, mais en pratique il peut aussi accueillir des long drinks car il est très large. On peut donc aussi bien y verser un Old Fashioned qu’un Maï Taï.
En parlant de Maï Taï, ce cocktail fait partie d’une catégorie bien particulière, inspirée de la culture polynésienne : les cocktails Tiki. L’accessoire indispensable pour ce genre de cocktail haut en couleur est ainsi le Mug Tiki.
Il existe une autre catégorie particulière, qui est celle des « mule » et des « julep ». Ces deux familles ont la particularité d’être servies dans des tasses ou des timbales, comme le Moscow Mule ou le Mint Julep.
À très vite pour la suite de cet article sur les essentiels du bar maison, avec plein d’infos sur la glace, les sirops, les spiritueux…