Ce cognac a vieilli dans un fût de chêne de 300 litres et a servi à ouiller les autres fûts du chai. C’est pourquoi n’étant pas rempli il s’est aéré naturellement pendant toutes les années de vieillissement.
Acquis auprès d’une famille charentaise, la distillerie d’origine n’a pas été retrouvée. Les certificats montrent cependant qu’il s’agit d’un cognac Grande Champagne.
Il a été embouteillé en août par nos soins en 213 exemplaires numérotés, sans réduction du titrage (brut de fût).
Découvrez les jolies notes de Serge Valentin sur son bog Whiskyfun et de Roger Caroni sur son Blog à Roger.
La note de dégustation de Florian Perolini de notre boutique de Bruxelles
À l’ouverture : les fleurs de Lys royales et les roses reines, menthe et camphre, anis et réglisse. Tabac brun, poivre noir, paprika fort.
Une bouche profonde sur les prunes séchées et les raisins secs. Élégant avec des fleurs, un côté fruits jaunes mûrs, des notes de goudron et de thé Lapsang souchong.
«Un cognac complexe et puissant…»
La note de dégustation de Nico
Le nez offre un fruité massif et croquant, amplement enduit d’encaustique à la cire d’abeille et constellé d’épices de Noël, muscade et cardamone en tête. Les tanins du bois viennent souffler un léger vent de fraîcheur sur le tout, amenant une complexité teintée d’aromates mentholés et presque médicinaux.
Avec l’aération, le cognac dévoile un sacré caractère. Les notes médicinales se font plus vives, tout comme les tanins qui irradient maintenant de résine. Les fruits s’en retrouvent eux-aussi renforcés, ainsi la pêche de vigne, la poire et la pomme sont plus éclatantes et croquantes que jamais.
En bouche comme au nez, on reçoit d’abord un énorme panier de fruits de toutes les couleurs, gorgé à la fois de soleil et de fraîcheur croquante. On distingue aussi assez rapidement un caractère bien trempé, poudré, huileux, avec des nuances de pépins et de noyaux amers et très concentrés. Les tanins au grain fin dispensent des saveurs profondes de pâtes de fruits aux accents de résine, toujours avec cette même idée de concentration et d’intensité.
En finale, on retrouve notre petite couche d’encaustique, qui recouvre le bois comme un baume venu tempérer toute la vie qui gronde au sein de la barrique.
« Un cognac extrêmement vivant et naturel, dans lequel les tanins ont mis toute leur énergie au service du fruit… »
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